Quelles sont les qualités d’un bon repreneur d’entreprise ?

Départ en retraite, changement de vie…les raisons de vendre une entreprise sont nombreuses.  Mais encore faut-il trouver le bon repreneur ! A qui transmettre ce patrimoine en toute sérénité ? Tout d’abord, sachez que dans les entreprises de 50 et 250 salariés, le dirigeant a l’obligation d’informer les salariés de son projet de cession. Ces derniers peuvent alors proposer leur candidature.

Transmettre son entreprise à un salarié offre de nombreux avantages (gain de temps sur les démarches, passation à votre rythme…). Evoluant déjà dans l’entreprise, il en connaît le fonctionnement, ainsi que les collaborateurs. C’est pourquoi de nombreux chefs d’entreprise se tournent vers cette option.

Autre possibilité, la passation à l’un de vos proches. Dans ce cas, il s’agit de conserver le patrimoine dans un cercle familial. Sur le plan social et humain, la cession à l'un des enfants peut faciliter l'adaptation des salariés. Sur le plan personnel, beaucoup de dirigeants y trouvent la satisfaction de transmettre un savoir-faire et de mettre à l’abri leurs descendants.

 La vente à un tiers est également une solution très envisagée.  Il peut s’agir d’une personne connue par l’entreprise (fournisseur, client…), ou d’une personne extérieure. Cette solution vous permet d’avoir accès à de nombreux profils et ainsi en dégager les meilleures opportunités pour la société. Toutefois, avoir recours à cette solution peut s’avérer très long. De plus, il est plus difficile de transmettre son activité à une personne dont on ignore les intentions vis-à-vis de l’avenir de l’activité ou des équipes qui y travaillent.

Enfin, vous pouvez également envisager de céder votre activité à une autre entreprise. On appelle cela l’achat par fusion-acquisition. L’entreprise qui achète est souvent issue du même secteur d’activité et cherche à développer ses compétences, ou limiter l’externalisation de certaines tâches, afin de réduire ses coûts. Cette solution est à double tranchant pour les salariés comme pour l’entreprise cédée. Pour cause, l’acquéreur est en droit de restructurer l’activité comme bon lui semble.