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Retraite complémentaire : quel impact sur votre pension ?

Temps de lecture : 11 min

 

Entre retraite de base et retraite complémentaire, la distinction n’est pas toujours claire pour les actifs qui préparent leur avenir. Pourtant, comprendre le fonctionnement de ces deux piliers du système français est essentiel pour anticiper sereinement sa fin de carrière.

Alors que le régime général garantit un socle minimal, la retraite complémentaire représente un levier indispensable pour maintenir un niveau de vie satisfaisant. Obligatoires pour la majorité des salariés, ces dispositifs s’appuient sur des mécanismes bien différents, mais complémentaires.

Cet article vous aide à y voir plus clair et à faire les bons choix pour optimiser votre pension future.

Régime retraite complémentaire

Distinction entre retraite de base et retraite complémentaire

Comprendre les bases des régimes de retraite

Le fonctionnement de la retraite de base, souvent appelée régime général, repose sur un principe de répartition : les actifs d’aujourd’hui financent les pensions des retraités actuels. Cette organisation s’applique à des millions de personnes, et selon Statlib.fr, près de 18 millions de retraités vivent en France en 2025.

Par ailleurs, une revalorisation de 2,2% est prévue au 1er janvier 2025 (Retraite Plus), ce qui démontre la volonté d’adapter le montant des pensions de base au coût de la vie. Toutefois, bon nombre de futurs inactifs choisissent de s’appuyer sur un régime de retraite complémentaire afin de bénéficier d’un flux financier plus élevé lorsqu’ils cessent leur activité. Dans le cadre du régime général, l’Assurance retraite, gérée par la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV), coordonne le versement des pensions.

Ainsi, les cotisations collectées tout au long de la carrière sont redistribuées sous forme de pension mensuelle. Grâce à ce système, 70% de la population active se trouve couverte par la CNAV, un organisme public qui coordonne le réseau de la CARSAT, de la CSS ou de la CGSS. Les internautes s’interrogent souvent sur la distinction entre le dispositif de base et les régimes complémentaires : la première option est obligatoire, tandis que la seconde, bien que rendue également obligatoire pour la plupart des salariés du privé, agit comme un supplément incontournable pour optimiser ses ressources futures.

Pourquoi la retraite complémentaire est-elle importante ?

Au-delà du régime général, un apport financier supplémentaire joue un rôle déterminant dans la préservation de votre niveau de vie. Les pensions versées dans ce cadre secondaire viennent relever une allocation de base qui peut ne plus suffire face aux aléas du coût de la vie. Selon les informations communiquées par Agirc-Arrco, les retraites complémentaires ont été revalorisées de 1,6% en novembre 2025, ce qui témoigne de l’attention portée à ces prestations.

En moyenne, l’allocation mensuelle versée par ces organismes est d’environ 514 euros ; un net soutien pour sécuriser son quotidien. Il existe également différentes façons d’améliorer encore ce complément, comme le placement individuel ou l’adhésion à des plans d’épargne spécifiques. Bien que le régime de retraite complémentaire soit déjà un plus appréciable, certains salariés préfèrent multiplier les sources de revenus futurs, notamment par le biais de placements dédiés.

En savoir plus sur le régime général de retraite

Présentation des organismes de gestion

Le régime général français inclut la CNAV, qui coordonne un ensemble d’entités régionales. Ce vaste dispositif englobe la CARSAT (Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé Au Travail), la CSS (Caisse de Sécurité Sociale) et la CGSS (Caisse Générale de Sécurité Sociale). Toutes ces structures assurent le versement des pensions et perçoivent les cotisations des salariés de l’Industrie, du Commerce et des Services. Elles veillent surtout à ce que les prestations versées soient conformes aux règles du système de répartition.

Dans une démarche d’anticipation, la CNAV dispose de 299 agences, plus 37 points d’accueil, dédiés aux futurs bénéficiaires pour planifier leurs démarches et constituer leur dossier. Ce guichet unique apporte un accompagnement sur mesure, que ce soit pour vérifier ses droits, valider des trimestres ou évaluer ses options pour sa cessation d’activité. L’Assurance retraite incarne ainsi un ensemble de services destinés à protéger le niveau de vie de chacun.

Les outils pour la gestion des carrières

Planifier son avenir nécessite une bonne gestion de sa carrière active. Les assurés ont la possibilité de consulter leur relevé de situation pour connaître le nombre de trimestres validés. Par ailleurs, ils peuvent établir une estimation de leur future allocation de base et envisager un complément de retraite plus ambitieux. Le réseau régional de la CNAV propose des rendez-vous d’information pour mieux aiguiller les salariés, les apprentis, voire ceux qui exercent à temps partiel, afin de leur offrir une vue d’ensemble sur leur parcours contributif.

Les rencontres en agence ou via les outils numériques s’avèrent précieux pour déterminer les choix à effectuer avant d’atteindre l’âge légal de liquidation. Le maintien d’un revenu stable repose en grande partie sur l’anticipation, et ces organismes publics aident à ajuster ses choix professionnels pour augmenter son niveau de cotisation et consolider sa rémunération potentielle au moment de la retraite.

Focus sur la retraite complémentaire

Les principales caisses de gestion

Les régimes obligatoires de retraite secondaire s’appuient notamment sur l’ARRCO et l’AGIRC. L’ARRCO, destinée aux salariés non cadres, prend en charge le versement de la part complémentaire pour des millions de cotisants. De son côté, l’AGIRC est un équivalent pour les cadres, et elle peut potentiellement proposer des droits spécifiques liés au statut professionnel.

Depuis plusieurs années, ces deux entités, regroupées sous l’appellation Agirc-Arrco, garantissent la flexibilité et l’équilibre financier nécessaire pour maintenir le pouvoir d’achat des retraités. La hausse de 1,6% prévue en novembre 2025 (Agirc-Arrco) devrait soutenir nombre de foyers, même si ce pourcentage devra souvent être complété par d’autres formes d’épargne pour atteindre un confort optimal.

Calcul et cotisation, comment cela fonctionne-t-il ?

Les règles de calcul des retraites complémentaires reposent sur un système à points. Chaque point est acquis grâce aux cotisations versées par le salarié et son employeur. Ces participations sont ensuite transformées en droits pour le futur retraité, et le total cumulé détermine la valeur annuelle de sa pension complémentaire. Les points peuvent évoluer dans le temps et être revalorisés, comme c’est le cas avec la hausse de 1,6%. Ainsi, un salarié accumulant un certain nombre de points au fil de sa carrière peut escompter un montant annuel plus confortable.

Le cadre ou le non-cadre doit donc vérifier régulièrement ses relevés de points pour ajuster ses perspectives. Les cotisations de l’entreprise, variables selon le statut et la catégorie professionnelle, constituent un levier déterminant dans la constitution de ce revenu futur supplémentaire.

ProfilTaux de cotisation ARRCOTaux de cotisation AGIRC
Salarié non-cadre avec revenu modeste 3% -
Salarié non-cadre avec revenu élevé 8% -
Salarié cadre 4% 8%

Ce tableau comparatif illustre les différences de taux applicables selon la position hiérarchique de l’employé. Il convient de se renseigner auprès de son employeur et de la caisse concernée pour valider concrètement les montants retenus.

 

Comparaison : retraite complémentaire vs compléments retraite non obligatoires

Différences clés

On confond souvent ces deux notions, alors que le régime complémentaire est imposé par la réglementation du secteur privé, alors que les compléments restent facultatifs et relèvent d’initiatives personnelles ou collectives optionnelles. Par exemple, souscrire à un complément de retraite individualisé vous donne une possibilité de viser un capital ou une rente supplémentaire, perçue le jour de la liquidation de votre pension.

Les entreprises peuvent aussi contribuer financièrement à renforcer l’épargne de leurs collaborateurs. Les formules de PERCO (Plan d’épargne retraite collectif) ou de PEE (Plan d’épargne entreprise) en sont un exemple concret : elles permettent de bâtir un patrimoine progressif, souvent aidé par des abondements de l’employeur.

Les retraites complémentaires, quant à elles, n’offrent pas ce genre de choix, puisqu’elles s’inscrivent dans un cadre légal obligatoire. Malgré ce caractère imposé, la somme versée en fin de carrière n’est pas forcément suffisante pour un projet de vie ambitieux. D’où l’intérêt d’explorer des pistes d’épargne volontaire.

Options supplémentaires de placement

Outre les régimes légalement imposés, des supports d’épargne comme le PER (Plan d’épargne retraite) et le PERP (Plan d’épargne retraite populaire) continuent d’attirer les Français. Le premier s’ouvre à un large public et met l’accent sur la gestion pilotée. Les versements réalisés sont souvent déductibles du revenu imposable, ce qui permet de bénéficier d’un avantage fiscal intéressant. Le second, bien que plus ancien, partage des caractéristiques voisines, avec la perspective d’une sortie principalement en rente.

S’agissant de l’évolution de la réforme Article 39, elle a transformé quelques dispositifs autrefois réservés, simplifiant souvent la souscription et la gestion. Les avantages fiscaux, combinés à une souplesse croissante, rendent ces placements de plus en plus attractifs. Dans un contexte où les dépenses de retraite pèsent plus de 15% du PIB national, augmenter son épargne devient un levier pour faire face à l’inflation et aux incertitudes économiques.

Chacun pourra, en fonction de ses objectifs, sélectionner la formule la plus adaptée, voire cumuler plusieurs dispositifs pour diversifier les risques et sécuriser son complément.

Type de revalorisationTaux appliquéImpact sur la pension
Retraites de base (régime général) +2,2% au 1er janvier 2025 Augmentation moyenne de la pension, adaptée à l’évolution des prix
Pensions Agirc-Arrco +1,6% en novembre 2025 Léger coup de pouce pour absorber une partie de l’inflation

Comme le montre ce tableau, la hausse simultanée de ces pensions reflète l’effort des institutions pour soutenir le pouvoir d’achat des retraités. Cependant, ces pourcentages demeurent modérés, et il est judicieux de consolider sa retraite par des produits d’épargne dédiés.

Régime général et régime complémentaire : un duo essentiel

Dans l’optique d’un parcours professionnel serein, chacun doit bien distinguer sa couverture obligatoire de sa couverture facultative. Le régime général, piloté par l’Assurance retraite via la CNAV, assure la base du revenu pour des millions de retraités, tandis que les caisses ARRCO et AGIRC fournissent la part complémentaire cruciale pour maintenir une stabilité financière.

Au-delà de ce bloc obligatoire, divers compléments d’épargne volontaire, tels que le PER, le PEE ou le PERCO, procurent de réels atouts en vue de gonfler ses ressources à long terme. Dans la tendance actuelle, s’appuyer sur plusieurs mécanismes d’épargne et de complément donne la possibilité de mieux anticiper les variations du marché économique et les contraintes budgétaires propres à l’âge de la retraite.

Régime général

Le régime général correspond à l’assurance vieillesse de base pour la majorité des salariés travaillant dans l’Industrie, le Commerce et les Services. Géré par la CNAV, il réunit les cotisations afin de financer directement les prestations servies aux retraités. Le principe de répartition demeure au cœur de ce fonctionnement, et il reste indispensable de se tenir informé des réformes en cours ainsi que des seuils d’âge ou de durée de cotisation. Les évolutions législatives peuvent impacter sensiblement la date de départ à la retraite et le montant final de la pension.

L’influence des agences locales (CARSAT, CSS, CGSS) sur le territoire métropolitain et d’outre-mer aide à garantir une information de proximité. Chaque futur pensionné peut s’y rendre pour valider son relevé de carrière, demander des simulations ou s’entretenir avec un conseiller spécialisé. Du fait de la hausse espérée de 2,2% au 1er janvier 2025, il convient de suivre ces évolutions pour calculer précisément l’impact sur son budget.

La mission principale de la CNAV reste de maintenir l’équilibre financier et de verser à temps les montants dus, tout en adaptant le système aux enjeux démographiques et économiques.

La continuité de la carrière est également questionnée : partant des 299 agences existantes, la CNAV rassemble des informations permettant de privilégier des perspectives favorables, en particulier pour ceux qui souhaitent compléter leurs droits futurs par des produits d’épargne privés.

Retraite complémentaire

Qu’il s’agisse des salariés cadres sollicitant l’AGIRC ou des non-cadres rattachés à l’ARRCO, la retraite complémentaire constitue un soutien incontournable pour élever son revenu de fin de carrière. Elle s’additionne à la retraite de base et fait désormais partie d’un système commun Agirc-Arrco. L’IRCANTEC, pour sa part, s’adresse aux agents non-titulaires de l’État et des collectivités publiques. Tous ces dispositifs fonctionnent grâce à l’accumulation de points, obtenus par les cotisations équitablement réparties entre l’employeur et le salarié. Le total de points marque la valeur de la pension complémentaire.

Cette approche permet une certaine transparence dans le calcul du montant final, puisque chaque point a un prix défini et révisable selon les règles en vigueur. Avec la moyenne de 514 euros perçue par nombreux retraités, il reste essentiel de comprendre ce mécanisme et d’anticiper d’éventuelles hausses annuelles ou ponctuelles.

Parmi les instruments qui peuvent s’y ajouter, on compte différents produits de placement qui, eux, reposent sur une participation volontaire. On peut notamment mentionner les formules comme les assurances-vie ou encore le Plan d’épargne retraite populaire (PERP), idéales pour élargir ses projets financiers. Ces solutions restent facultatives, contrairement au régime complémentaire, obligatoirement associé au régime de base.

Retraite complémentaire et complément retraite : quelles différences ?

En complément du système obligatoire, un salarié peut rechercher une réserve financière additionnelle. Cette épargne volontaire, parfois appelée retraite supplémentaire, s’obtient via des versements libres sur divers supports. Les entreprises proposent fréquemment aux employés d’adhérer à un dispositif d’épargne interne, par exemple un PERCO ou un PEE , et d’y apporter un abondement. Les contributions sont souvent exonérées d’impôt sur le revenu ou soumises à des conditions fiscales avantageuses. En effet, bien que la retraite complémentaire soit obligatoire, certains professionnels préfèrent disposer d’un capital plus élevé pour concrétiser leurs projets : voyage, achat immobilier, coup de pouce à la famille, etc.

D’autres solutions, comme un PER (Plan d’épargne retraite) ou un PERP , viennent encore diversifier les placements possibles. Les organismes bancaires et de prévoyance proposent régulièrement ces solutions pour optimiser la situation fiscale de leurs clients, avec la perspective de booster leur pension future en cumulant plusieurs enveloppes. Les versements réalisés bénéficient alors de déductions fiscales, offrant un avantage non négligeable pour ceux qui souhaitent investir régulièrement.

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