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Assurance multirisque : indispensable pour les pro ?

L'assurance multirisque est très souvent incomprise par les professionnels qui perçoivent difficilement ses avantages par rapport à une assurance responsabilité civile. Cédric Costes, responsable des solutions d'assurances des professionnels et des Petites Entreprises chez Generali France nous explique l'utilité de la multirisque et comment la négocier auprès des assureurs.

Cedric Costes est spécialiste de l'assurance multirisque chez Générali

La plupart des entreprises ont déjà une assurance responsabilité civile. En quoi une assurance multirisque peut-elle leur être utile ?

Pour la multirisque, on évoque surtout la protection des biens, l’assurance des risques locatifs vis-à-vis d’un propriétaire, la possibilité de couvrir son matériel et ses marchandises dans et hors des locaux et la possibilité d’être financièrement assisté dans la reprise d’activité suite à un sinistre important, par la mise en jeu de la garantie des frais supplémentaires et de compensation des pertes d’exploitation.

Coté RC, c’est la garantie des conséquences financières d’un dommage matériel (casse d’un bien, endommagement d’un bien confié pour travaux...), corporel ou immatériel causé à un tiers. Cette garantie joue en tous lieux en cours de travaux (exploitation), et couvre aussi les dommages se révélant suite à la livraison d’un bien ou d’une prestation. Elle a aussi pour objet de couvrir les conséquences de fautes, omission et erreurs (RC Professionnelle).

Dans les faits, les contrats multirisques proposent aussi la garantie RC pour les professions commerciales et artisanales, plus rarement pour les activités de services ou de production / fabrication de biens.

Je vous conseille d’intégrer la RC dans sa multirisque (réduction des frais de dossiers, pas de cumul de prime mini...) et cela peut être un critère de choix d’une compagnie. Toutefois, pour des activités très particulières (professionnels du bâtiment par exemple), des activités aux USA (export de biens), l’assureur proposera des personnalisations de contrat RC non accessibles au sein d’une multirisque.

Quelles sont les principales garanties incluses dans une assurance multirisque ?

Les garanties de base : Incendie et événements assimilés, Vandalisme, Catastrophes naturelles, Événements climatiques, Attentat ou acte de terrorisme, Dégâts des eaux, Bris de glace et enseignes.

Les options souvent proposées : Bris et dommages électriques des matériels informatiques et d’exploitation, Pertes de denrées en congélateurs et chambres froides, Transport et livraison des matériels et marchandises, Perte d’exploitation suite à dommages matériels, Perte de valeur vénale du fonds de commerce et Responsabilité Civile.

Chez Générali, on conseille d’être vigilant, au-delà du texte des garanties, aux modalités d’indemnisation et aux franchises particulières, souvent moins visible que la franchise générale.

Peut-on les négocier auprès de son assureur pour les adapter à son métier ? Avez-vous des exemples concrets ?

Il est essentiel de vérifier les conditions de mise en jeu d’une garantie pour la rendre compatible à l’activité.

Par exemple :

  • Si, en cas de sinistre, une reprise d’activité est irréaliste sous 12 mois, il est essentiel de négocier une durée de 18 ou 24 mois pour la garantie des pertes d’exploitation (le standard est à 12 mois),
  • Si l’activité est concentrée sur des périodes données, il est judicieux de négocier une augmentation temporaire des sommes assurées (stock, espèces en caisse...),
  • Si la garantie des marchandises transportées exclue les vols survenus dans une région dans laquelle l’assuré exerce, il sera souhaitable de demander la levée de l’exclusion,
  • Si le libellé de l’activité n’est pas assez précis, il est essentiel de le faire préciser afin de ne pas se voir refuser une prise en charge des conséquences d’un dommage causé à un client sur le fondement d’une activité non garantie,
  • Adapter le contrat au bail si ce dernier prévoit des renonciations à recours, des assurances pour compte...

Il y a-t-il des secteurs d’activité plus que d’autres où l’assurance multirisque se révèle indispensable, voire obligatoire ?

L’assurance multirisque n’est pas par nature obligatoire, cependant certaines professions dites règlementées ont une obligation d’assurance en responsabilité civile qui peut parfois être intégrée à une multirisque.

Une question clé : l’assuré a-t-il ou non des locaux dans lesquels il exerce une activité ?

Si oui, l’assurance multirisque est fortement conseillée... et indispensable si le professionnel est locataire (assurance des risques locatifs en

incendie et dégâts des eaux)

En cas d’absence de locaux, l’intérêt est limité.

Incontournable pour les commerces, les artisans, les fabricants, les sociétés de services disposant de bureaux, elle peut être aussi souscrite dans certains cas pour assurer une partie d’habitation dédiée à une activité professionnelle ou au stockage de matériel non garanti en multirisque habitation.

J’ai décidé de souscrire une assurance multirisque professionnelle. Comment bien la choisir ? Quels sont les critères de choix ? Il y a-t-il des pièges à éviter ?

Bien choisir sa multirisque c’est avant tout :

  • s’assurer que l’activité décrite au contrat recoupe bien l’activité exercée réellement dans toutes ses composantes,
  • choisir les garanties et les montants de garantie adéquates. En effet, on est habitué à être garanti en habitation pour un capital global, mais en multirisque professionnelle, la valeur assurée est à déterminer par garantie, avec un impératif : que la totalité des biens soit pris en considération en incendie, évènement qui peut entrainer des pertes totales de biens.
  • choisir un montant de franchise général adéquate, donc supportable pour l’assuré (auto assurance) et apportant une économie substantielle de prime.
  • faire attention aux franchises particulières qui peuvent se substituer à la franchise générale, en particulier en bris de machine, dommages électriques, tempêtes…
  • vérifier si les biens sont garantis « en et hors » locaux.
  • vérifier que les conséquences sur l’activité d’un sinistre sont pris en charge par une garantie perte d’exploitation dont les évènements et la durée d’indemnisation est réaliste avec le secteur d’activité assuré.
  • choisir un mode d’indemnisation permettant le remplacement des biens (valeur vétusté déduite (valeur vénale) ou valeur de remplacement à neuf pour les biens âgés de moins de x années...

Il existe de nombreux acteurs sur le marché de la multirisque. Vers qui peut-on se tourner ? Un courtier, un agent, un comparateur, une compagnie d’assurance en direct ? Pourquoi ?

Les agents et les courtiers sont les acteurs de référence en multirisque, notamment du fait de leurs implications dans une relation B to B, de leur capacité à conseiller, d’adapter les contrats à une spécificité professionnelle, à faire évoluer les garanties en fonction de l’évolution des clients, du rôle de conseil et de vérification risques / prévention / garanties / moyens de protection.

Peut-on donner une fourchette de prix pour le coût d’une assurance ?

Non, car rien n’est comparable entre les garanties, les capitaux assurés et le degré de risque présenté par une SSII, un boucher, un boulanger, un ébéniste...

Generali propose des produits d’assurance pour les professionnels. Avez-vous des multirisques spécifiques au marché des TPE ?

La gamme multirisque 100 % Pro est déclinée en deux offres :

100 % Pro Services : Multirisque destinée aux sociétés de services avec la possibilité de couvrir seule ou en complément de l’assurance des biens, la responsabilité civile professionnelle.

100 % Pro Artisans commerçants : couvre les biens et les responsabilités des commerçants et artisans, avec des garanties spécifiques pour des activités hors locaux.

La modularité des offres permet de garantir des professionnels travaillant seul, ou travaillant avec un effectif important.

Une nomenclature de près de 1600 activités et des adaptations aux spécificités de ces différentes activités sont possibles grâce à 150 clauses professionnelles permettant d’ajuster automatiquement les garanties aux réalités business des professionnels

Quels sont les arguments qui peuvent conduire une TPE à souscrire une assurance chez Generali ?

Les avantages sont nombreux. Au-delà des garanties basiques et d’une définition large des activités, on peut citer :

  • des options permettant d’être garanti hors des locaux assurés, sur les marchés, foires, salons et clientèle (les garanties suivent là où s’exerce l’activité, aussi en cours de transport)
  • une garantie spécifique aux matériels nomades (y compris tablettes) qui sont garantis partout
  • une garantie perte d’exploitation très large puisqu’elle est la seule à suivre automatiquement les évènements garantis en incendie, en dégâts des eaux, vol, vandalisme et bris de machines
  • hormis la garantie des catastrophes naturelles qui dépend dans son application de la règlementation, aucune franchise particulière pour les dommages aux biens dans le contrat.

C'est aussi le seul contrat permettant à la fois de choisir :

  • sa franchise générale (l’absence de franchise générale est possible)
  • son mode d’indemnisation (de la valeur vétusté déduite à la valeur à neuf pour les biens de moins de 10 ans)
  • un joker de 15, 30 ou 50 % pour augmenter les capitaux assurés en cas d’insuffisance de capital garanti (exemple : sinistre se déclenchant après l’entrée d’un gros stock non pris en compte à la conclusion du contrat)
  • la possibilité de compléter les garanties de responsabilités par une option de protection juridique

Comment voyez-vous l’évolution du produit de la multirisque dans les années à venir ?

Les acteurs qui resteront pertinents seront ceux qui spécifieront finement les contrats et les garanties aux évolutions des pratiques des clients, notamment en tenant compte de facteurs de mobilités, de modes différenties de distributions, de domaines d’activités de plus en plus variés et changeants...

portrait cédric costesCedric Costes est expert des questions liées à la retraite, prévoyance, santé et multirisque pro chez Generali France. Après une première expérience au sein du réseau d’agent AVIVA, Cédric Costes continue sa carrière chez Swiss Life en 2001, en tant qu’Inspecteur Collectives Grand Courtage. En 2005, il rejoint Generali où il occupe le poste d’Inspecteur Vie agence et courtage, puis en 2009 il est en charge du développement prévoyance sur le marché des professionnels au sein de la direction Solutions d’assurances. En 2013, il est nommé Responsable Solutions d’assurances Iard et Vie de la Direction des Professionnels et des Petites Entreprises de Generali.
logo generaliGenerali France est aujourd’hui l’un des principaux assureurs dans l’Hexagone. Le chiffre d’affaires de la compagnie, dont l’implantation en France remonte à 1832, atteint 11,9 milliards d’euros en 2013. Generali France s’appuie sur plus de 10 000 collaborateurs et agents généraux pour offrir des solutions d’assurances à 7 millions de clients, particuliers ou bénéficiaires de garanties dans le cadre de leur activité, ainsi que 800 000 entreprises et professionnels.

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