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Comment la norme WLTP influence sur les choix de véhicules d'entreprise
Vous avez déjà entendu parler du WLTP ? Non ? On vous explique tout ! Derrière ces quatre lettres se cache une nouvelle norme qui a révolutionné le monde de l'automobile. Fini le bon vieux NEDC, place à des tests plus réalistes pour mesurer la consommation et les émissions de nos voitures.
Vous vous demandez ce que ça change pour vous, conducteur ou professionnel de la flotte ? Et bien, préparez-vous à une petite révolution ! Avec le WLTP, on en sait un peu plus sur la consommation réelle de nos véhicules, ce qui a un impact direct sur le porte-monnaie, notamment avec le calcul des malus. Les voitures électriques ne sont pas épargnées, leur autonomie est désormais évaluée de manière plus précise.
Pour les entreprises de location longue durée (LLD) et les gestionnaires de flotte, le WLTP a bouleversé les calculs. Les taxes sur les véhicules de société (TVS) ont été revues, et les choix de modèles se font désormais avec une loupe. Mais pas de panique, cette nouvelle donne est aussi une opportunité de se tourner vers des véhicules plus écologiques et de bénéficier de nouveaux bonus.
Dans cet article, nous allons décortiquer pour vous tous les aspects de cette norme WLTP : ses impacts sur les particuliers, les professionnels, les constructeurs, et bien sûr sur notre porte-monnaie.
WLTP : Adieu NEDC, bonjour la réalité !
Vous vous demandez ce qui se cache derrière ces mystérieuses abréviations ? WLTP, NEDC... autant de termes qui font tourner la tête dans le monde de l'automobile ! Mais pas de panique, on va y aller étape par étape.
NEDC, le passé : des mesures un peu trop optimistes
Pendant des années, le cycle NEDC (New European Driving Cycle) a servi à mesurer la consommation et les émissions de nos voitures. Le problème ? Ce cycle, conçu dans les années 80, était un peu trop tranquille pour la réalité. Les tests se faisaient sur un banc d’essai, à vitesse constante et sans les à-coups de la conduite en ville. Résultat : des consommations et des émissions souvent bien en dessous de la réalité.
WLTP, le présent : des mesures plus réalistes
Pour remédier à cela, l’Union européenne a mis en place le WLTP (Worldwide Harmonised Light Vehicle Test Procedure). Cette nouvelle norme, plus complexe et plus longue, se rapproche beaucoup plus de notre façon de conduire au quotidien. Les tests sont réalisés sur route, avec des accélérations, des décélérations, et même des phases de conduite en ville.
Quelles sont les principales différences ?
- Des cycles plus longs et plus variés : Fini les tours de piste tranquilles, le WLTP inclut des phases de conduite en ville, sur route et sur autoroute, pour mieux refléter les conditions réelles d'utilisation.
- Des vitesses plus élevées : Les véhicules sont poussés dans leurs retranchements, ce qui permet de mesurer leur consommation dans des conditions plus extrêmes.
- Des équipements supplémentaires : Climatisation, phares, etc. tous les équipements qui consomment de l'énergie sont pris en compte dans les tests WLTP.
Les conséquences pour les automobilistes
Cette nouvelle norme a eu un impact direct sur les chiffres que l'on retrouve sur les fiches techniques des voitures. Les consommations et les émissions ont augmenté en moyenne. Résultat : des malus plus élevés pour les véhicules les plus polluants et une réflexion accrue sur le choix de sa prochaine voiture.
Et pour les véhicules électriques ?
Le WLTP a également impacté les voitures électriques. L'autonomie, un critère essentiel pour les acheteurs, est désormais mesurée de manière plus réaliste. Les tests sont réalisés dans des conditions climatiques variées et avec des équipements activés, ce qui permet d'avoir une idée plus précise de l'autonomie réelle en conditions d'utilisation normales.
WLTP : Les entreprises s'adaptent, et vous aussi !
La norme WLTP a chamboulé les habitudes des sociétés, notamment celles qui gèrent de grandes flottes de véhicules. Mais comme on dit, toute crise est une opportunité ! Voyons comment les sociétés s'adaptent à cette nouvelle donne.
1. Une analyse fine de la flotte
La première étape pour une entreprise, c'est de faire un état des lieux précis de sa flotte. Quel âge ont les véhicules ? Quelle est leur consommation réelle ? Quelles sont les émissions de CO2 de chacun ? Cette analyse permet d'identifier les véhicules les plus énergivores et ceux qui sont les plus récents et les plus écologiques.
2. Des choix d'achat plus stratégiques
Avec les nouvelles données fournies par le WLTP, les sociétés peuvent affiner leurs critères d'achat. Fini les choix basés uniquement sur le prix, place à des critères plus environnementaux et économiques sur le long terme. Les entreprises privilégient désormais les véhicules électriques, hybrides ou à faibles émissions, qui bénéficient souvent de bonus à l'achat et de coûts d'utilisation réduits.
3. La location longue durée : une solution flexible
La location longue durée (LLD) est une solution de plus en plus appréciée des sociétés. Elle permet de renouveler régulièrement sa flotte et de bénéficier des dernières technologies en matière de motorisation et d'équipements. De plus, les loyers sont souvent plus prévisibles que les coûts d'acquisition et d'entretien d'un véhicule en propre.
4. La formation des conducteurs : un investissement payant
Pour réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2, il est essentiel de former les conducteurs à une conduite éco-responsable. Des formations spécifiques peuvent être mises en place pour leur apprendre à adopter les bons réflexes au volant : anticiper les freinages, éviter les accélérations brusques, etc.
5. Des outils digitaux pour optimiser la gestion de flotte
Les nouvelles technologies offrent aux entreprises des outils performants pour optimiser la gestion de leur flotte . Les logiciels de télématique permettent de suivre en temps réel la consommation de carburant de chaque véhicule, d'identifier les comportements à risque et d'optimiser les itinéraires.
6. Des incitations pour les employés
Pour encourager les employés à adopter des comportements plus écologiques, certaines sociétés mettent en place des dispositifs d'incitation. Par exemple, elles peuvent proposer des primes aux conducteurs les plus économes en carburant ou des places de parking réservées aux véhicules électriques.
WLTP : Quand les impôts se mêlent de la conduite
Le passage à la norme WLTP a eu un impact direct sur la fiscalité automobile, et les sociétés n'y ont pas échappé. Voyons comment cette nouvelle norme a modifié leurs impôts.
1. Le malus écologique : un coup de frein aux pollueurs
Avec le WLTP, les émissions de CO2 sont mesurées de manière plus réaliste. Résultat : les véhicules les plus polluants sont désormais plus lourdement taxés. Le malus écologique , cette taxe appliquée à l'achat d'un véhicule neuf, a été revu à la hausse pour inciter les sociétés à choisir des modèles moins polluants.
2. La TVS : un calcul plus précis
La taxe sur les véhicules de société (TVS) est également calculée en fonction des émissions de CO2. Avec le WLTP, les émissions étant en moyenne plus élevées, la TVS a augmenté pour de nombreux modèles. Les sociétés qui possèdent des flottes de véhicules utilitaires ou de berlines puissantes ont vu leur facture fiscale s'alourdir.
3. Des incitations pour les véhicules propres
Si le WLTP a alourdi la facture pour les véhicules thermiques, il a en revanche favorisé les véhicules électriques et hybrides. Ces derniers bénéficient de bonus à l'achat et de taux de TVS réduits, ce qui les rend plus attractifs pour les sociétés.
4. Une révision des politiques d'achat
Face à cette nouvelle donne fiscale, les entreprises ont dû revoir leurs politiques d'achat. Les critères de sélection des véhicules ont évolué, en privilégiant les modèles les moins polluants et les plus économiques sur le long terme. Les sociétés se tournent de plus en plus vers la location longue durée (LLD), qui permet de renouveler régulièrement sa flotte et de bénéficier des dernières technologies.
5. Des outils pour optimiser la fiscalité
Pour maîtriser leur facture fiscale, les entreprises ont à leur disposition de nombreux outils. Des logiciels de gestion de flotte permettent de suivre les consommations de carburant, de calculer les émissions de CO2 et d'optimiser les trajets. Certains cabinets de conseil spécialisés peuvent également accompagner les entreprises dans leurs démarches.
Pour finir
La norme WLTP a profondément transformé le paysage automobile. En imposant des mesures plus réalistes de consommation et d'émissions, elle a poussé les constructeurs, les sociétés et les particuliers à revoir leurs habitudes.
Si le passage au WLTP a entraîné une augmentation des coûts, notamment en raison des malus écologiques, il a aussi favorisé la transition vers des véhicules plus propres et plus économes en carburant. Les sociétés ont dû adapter leurs politiques d'achat et investir dans des outils de gestion de flotte plus performants.
En définitive, le WLTP est un pas de plus vers une mobilité plus durable et plus respectueuse de l'environnement. Il incite les acteurs du secteur automobile à innover et à proposer des solutions toujours plus efficaces pour réduire notre empreinte carbone.
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