L’imprimante 3D est-elle accessible à tous ?

En mai dernier, la jeune start-up Pirates 3D misait sur une campagne de subvention  via la plateforme de crowdfunding Kickstarter pour développer Buccaneer, sa toute nouvelle imprimante 3D. Le succès étonnant rencontré par ce mécénat 2.0 pourrait bien engendrer  un prix de vente nettement inférieur à celui des concurrents, faisant de cette imprimante 3D la moins chère du marché.

La récolte de fonds a dépassé les espérances : l’entreprise commercialisera bientôt son imprimante 3D

Espérant lever 100 000 $ pour son projet ambitieux avant le 29 juin 2013, l’entreprise a convaincu plus qu’elle ne le pensait. En effet, grâce au financement participatif ,ce sont près de 520 000 $ qui ont été récoltés 4 jours seulement après le début de l’opération le 30 mai 2013.

Grâce à un budget surélevé, Pirates 3D aura la possibilité de commercialiser prochainement la plus petite imprimante 3D de salon à un prix estimé à 347 dollars, soit 270 € environ.  

Cette dernière permettra de créer des objets de dimensions 15x12x10 environ.

Le crowdfunding, un élément déterminant dans la fixation du prix de vente de l’imprimante Buccaner

Le système du crowdfunding permet aux jeunes entrepreneurs de faire connaitre leur projet et surtout de faire financer par des mécènes.

Une fois les fonds nécessaires à la réalisation du projet récoltés, la plateforme transforme les promesses de financement des internautes en dons effectifs.

Si la somme récoltée est fortement supérieure à celle espérée, comme c’est le cas pour l’imprimante 3D Buccaneer, le prix de vente baisse alors en conséquence.

Grâce au crowdfunding et à l’inventivité de Pirates 3D,  les premières imprimantes 3D grand public devraient être commercialisées dès décembre 2013. Il sera donc désormais possible d’acheter une imprimante adaptée à ses besoins spécifiques.