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Les logiciels anti fraude pour une caisse enregistreuse
Pour lutter contre la fraude à la caisse enregistreuse, le gouvernement a décidé d’agir en demandant aux commerçants d’équiper leurs caisses d’un logiciel anti fraude. Depuis le 1er janvier 2018, ce sont ainsi 500 000 commerçants qui devraient être concernés par cette mesure.
Fraude à la caisse enregistreuse : le constat
En France, la fraude à la caisse enregistreuse représente un manque à gagner de 3 milliards d’euros par an environ. Le principe de la fraude est simple : à l’aide d’un logiciel frauduleux, les commerçants ont la possibilité de délivrer des tickets de caisse à leurs clients sans que les transactions ne s’enregistrent dans la caisse. Ainsi, une partie des recettes du commerce est effacée de la comptabilité, et les commerçants échappent au paiement de la TVA. Cette fraude ne concerne que le paiement en espèces, ce qui représente tout de même environ 15 à 20 % des paiements.
Un logiciel anti fraude pour lutter contre cette pratique
Pour empêcher cette pratique malhonnête, le gouvernement a décidé, dans le cadre du projet de loi de finances 2016, d’imposer aux commerçants la mise en place d’un logiciel certifié pour le 1er janvier 2018. Ce logiciel anti fraude devra permettre de sécuriser la caisse, pour un prix variant de 500 à 1 500 euros, soit le même prix qu’un logiciel frauduleux. Les commerçants qui le souhaitent pourront également faire certifier le logiciel qu’ils utilisent d’ores et déjà si celui-ci ne présente pas de danger.
Quels sont les risques encourus en cas de manquement à la loi ?
Depuis le 1er janvier 2018, tous les commerçants dans l’impossibilité de justifier d’une caisse sécurisée via un logiciel anti fraude seront exposés à une amende de 7 500 euros par système de caisse ou logiciel. Ils devront également assurer la mise en conformité de leur caisse dans un délai de 60 jours.