À quoi correspond le gaz de ville ?

Quand on parle d’énergie, on évoque souvent le « gaz de ville ». Mais que cache véritablement cette dénomination ?

Si dans l’inconscient collectif le terme « gaz de ville » désigne le gaz de manière générale, il est important de faire la distinction avec l’énergie utilisée de nos jours.  Découvert au début du XIXe siècle, le gaz de ville a été employé en France comme gaz d’éclairage jusqu’à la fin du XIXe siècle, puis comme gaz domestique jusque dans les années 1950.

A l’origine, le gaz de ville n’était ni plus ni moins qu’un gaz manufacturé.   Produit grâce à la distillation d’une roche carbonée appelée houille, ce gaz circulait dans le réseau de distribution de la plupart des villes. Bien que plébiscitée à ses débuts, la production de ce gaz a dû s’arrêter en raison de sa dangerosité. En effet, le gaz de ville était composé d’une grande quantité de monoxyde de carbone, une substance très toxique si elle est inhalée.

Seuls stigmates rappelant la présence du gaz de ville, on retrouve aujourd’hui des plaques avec marqué « Gaz à tous les étages » sur certaines façades anciennes.

Bon à savoir : depuis la fin XIXe siècle, le gaz de ville a été remplacé par le gaz naturel. Contrairement au premier, le gaz naturel n’est pas nocif pour la santé et a également le mérite d’être beaucoup moins polluant. Il se compose de méthane, ainsi qu’une petite quantité d’autres composants comme du propane, ou encore de l’éthane.