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Quel est le coût réel d’un véhicule de société pour l’employeur en 2025 ?
Ce qu’il faut retenir
- Le coût véhicule société comprend à la fois les frais directs (achat/location, assurance, carburant) et les charges fiscales.
- En 2025, les modèles hybrides ou électriques permettent de réduire considérablement la TVS.
- Pour toute entreprise, calculer le prix de revient au kilomètre est clé pour optimiser les déplacements professionnels.
- La dépense annuelle peut s’élever à 50-60 % du prix d'achat TTC, soit entre 9000 € et 30 000 €.
Choisir un véhicule de société pour votre activité ne se limite pas à un simple achat ou à une location. Il s’agit d’un véritable engagement budgétaire qui englobe de nombreuses dépenses, à la fois visibles et cachées.
Du montant de la location aux charges fiscales, en passant par le carburant, l’entretien ou la TVS, chaque élément mérite une analyse fine pour anticiper le prix de revient global de votre flotte professionnelle.
Dans cet article enrichi, nous décomposons poste par poste les éléments qui font le coût véhicule société en 2025, et nous comparons selon le type, l’usage ou la fiscalité — pour vous aider à optimiser vos dépenses et faire les meilleurs choix.
Les coûts directs d'un véhicule de société : analyse des frais et impacts 2025
Les frais directs correspondent aux dépenses immédiates liées à l’acquisition ou à l’usage quotidien d’un véhicule de société. Ces postes ont un impact direct sur la rentabilité, d’où l’intérêt de les maîtriser avant tout engagement.
Assurance, entretien, carburant : combien ça coûte ?
Le premier poste de dépense concerne les frais indispensables au quotidien : assurance entretien et carburant.
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L’assurance est obligatoire et son prix varie selon le modèle, l’historique de l’entreprise ou la zone géographique. En 2025, on observe une hausse moyenne des primes, particulièrement pour les SUV thermiques.
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L’entretien dépend de la motorisation et de l’intensité d’utilisation. Les véhicules électriques nécessitent moins de révisions, mais le remplacement de composants comme la batterie reste coûteux.
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Le carburant reste le poste le plus imprévisible, directement lié aux fluctuations des prix à la pompe et à la consommation réelle des véhicules.
Au-delà de ces dépenses courantes, le choix de la motorisation influence fortement le budget global.
Essence, diesel, hybride, électrique : comparatif selon le type de véhicule :
Le choix de motorisation influence fortement le coût véhicule société. C’est aussi un élément considéré par le fisc pour vos abattements ou vos pénalités. Voici un tableau comparatif des dépenses pour différents types de moteur :
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Essence : carburant modéré à élevé, entretien modéré, malus et taxes CO₂ pénalisants, TVA récupérable à 50 %. montant annuel moyen : 4 500 € à 6 500 €.
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Diesel : carburant plutôt économique, mais entretien plus cher, fiscalité défavorable et restrictions ZFE croissantes. TVA récupérable à 80 %. Coût total annuel : 5 000 € à 7 000 €.
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Hybride : carburant faible, entretien modéré, fiscalité réduite ou nulle selon les modèles, TVA récupérable à 50 %. Coût total annuel : 4 000 € à 6 000 €.
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Électrique : carburant très faible, entretien réduit, exonérations fiscales et TVA récupérable à 100 %. Coût total annuel : 3 000 € à 5 000 €.
Cette comparaison montre que le choix d’une motorisation ne se limite pas au prix d’achat, mais doit intégrer l’ensemble du TCO (Total Cost of Ownership).
Fiscalité et taxes en 2025
Les charges liées à un véhicule de société ne dépendent pas seulement de l’usage : la fiscalité joue un rôle central dans la rentabilité.
Depuis 2022, la TVS n’existe plus sous sa forme historique et a été remplacée par deux taxes distinctes :
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Une taxe annuelle sur les émissions de CO₂, pouvant atteindre jusqu’à 27 €/g/km pour les modèles les plus polluants.
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Une taxe annuelle sur l’ancienneté des véhicules de société, visant particulièrement les modèles thermiques anciens.
En parallèle, le malus écologique 2025 s’est encore durci : les véhicules très émetteurs peuvent être taxés jusqu’à 60 000 €. À l’inverse, les véhicules électriques bénéficient toujours d’exonérations et d’avantages fiscaux, notamment un avantage en nature salarié réduit (30 % de l’avantage classique).
Enfin, la récupération de TVA dépend toujours de la motorisation : 50 % pour l’essence, 80 % pour le diesel, et 100 % pour l’électrique.
Évolution des coûts en 2025 : à quoi faut-il s’attendre ?
En 2025, plusieurs facteurs influencent à la hausse ou à la baisse le coût véhicule société. Les évolutions fiscales, les changements dans les prix de l’énergie ou encore les nouvelles réglementations sur les moteurs thermiques façonnent les décisions des entreprises.
Voici ce qu’il faut anticiper :
- TVS accrue sur les thermiques : les montants progressent jusqu’à 27 €/g CO₂/km pour les moteurs polluants (au-delà de 250 g/km).
- Bonus renforcés pour l’électrique : certaines régions proposent un allègement fiscal supplémentaire.
- Prix du carburant : tendance haussière avec le coût moyen au km estimé à 0,40-0,70 €/km cette année.
- Entretien et pièces détachées : le réseau de véhicules électriques s’élargit, mais certains composants coûtent plus cher.
- Location ou leasing : les offres intégrées sont plus compétitives ; elles permettent un coût mensuel stable (à partir de 250 €/mois selon les modèles).
Ces paramètres modifient durablement lala projection budgétaire liée aux véhicules de société. Pour toute entreprise, il est essentiel de suivre l’actualité réglementaire et énergétique pour ajuster sa stratégie automobile. Anticiper les tendances permet un budget resserré et flexible à l’année.
Les coûts indirects d’une voiture de société
Les coûts indirects sont souvent les plus lourds à moyen terme. Il s’agit principalement de charges fiscales et sociales liées à la détention ou l’usage privé d’un véhicule professionnel.
Parmi les prélèvements les plus marquants, on retrouve la Taxe sur les Véhicules de Sociétés (TVS). Elle se calcule selon les émissions de CO₂, et parfois en fonction de l’ancienneté du véhicule, ce qui augmente la somme à régler au fil des ans. Par exemple, pour une flotte de dix véhicules de service, si ces derniers ont des taux d’émissions différents, chaque TVS peut se cumuler jusqu’à générer un total conséquent. Cet exemple montre aussi comment le budget lié à une voiture de fonction peut grimper rapidement si les modèles choisis sont très émissifs en CO₂.
Par ailleurs, l’Impôt sur les Sociétés (IS) prend en compte la TVS, et une quote-part du montant d’achat ou de la location, qui n’est pas systématiquement déductible, vient alourdir la charge fiscale . Enfin, les charges sociales patronales s’appliquent lorsqu’un salarié profite d’une voiture à titre privé, et sont calculées comme un avantage en nature, ce qui relève encore quelque peu la facture globale.
Voici un exemple de calcul de la TVS avec trois niveaux de CO₂ :
Gramme CO₂/km (exemple) | Taxe annuelle par g | Total estimé si 140 g/km |
100 g/km | 4 € | - |
140 g/km | 5,5 € | 5,5 € x 140 = 770 € |
200 g/km | 18 € | - |
Le niveau de CO₂ a donc un effet direct sur les dépenses : plus les émissions sont élevées, plus la facture s’alourdit, ce qui amène tous les gestionnaires de flottes à analyser avec soin combien un tel véhicule peut représenter sur le long terme.
Les coûts indirects d’un véhicule de société sont ceux en rapport avec la fiscalité de l’entreprise. Les voitures de service ou de fonction ont en effet un impact fiscal relativement important.
La Taxe sur les Véhicule de Sociétés (TVS)
Il s’agit d’un impôt annuel calculé en fonction de l’impact écologique de la voiture d’entreprise. Son mode de calcul se base sur le taux d’émission de CO² des voitures, exprimé en g/Km. Le barème est le suivant :
Prix par gramme émis |
Taux d’émission de CO² |
2 € |
Entre 51 et 100g/km |
4 € |
entre 101 et 120 g/km |
5,5 € |
entre 121 et 140 g/km |
11,5 € |
entre 141 et 160 g/km |
18 € |
entre 161 et 200 g/km |
21,5 € |
entre 201 et 250 g/km |
27 € |
au-dessus de 250 g/km |
L’Impôt sur les Société (IS)
Le montant de l’IS prend en compte deux charges non déductibles pour déterminer son montant : la TVS et une quote-part du montant de l’achat ou de l’amortissement des mensualités.
Les charges sociales patronales
Lorsqu’une voiture de société est utilisée à titre privé et représente un complément au salaire, elle est considérée comme un avantage en nature. Les charges sociales patronales sont alors exigées, et sont calculées par rapport au montant de cet avantage en nature.
Pour calculer leur montant, deux façons sont possibles :
- Au réel : l’évaluation porte sur le montant de l’amortissement du prix d’achat TTC, l’assurance, les frais d’entretien et éventuellement les frais de carburant. Cette évaluation se base au prorata du kilométrage parcouru.
- Au forfait : plus simple, cette méthode de calcul se base sur une enveloppe globale égale à 12 % du prix d’achat TTC si le véhicule professionnel à moins de 5 ans et que l’employeur prend à sa charge le montant du carburant. Autrement, le total est équivalent à 40 % du montant annuel de la location, de l’assurance et de l’entretien.
Prix de revient au kilomètre : quelle réalité en entreprise ?
Estimer le coût kilométrique d’un véhicule professionnel aide à rationaliser le budget entreprise. En 2025, il varie entre 0,30 € et 0,65 €/km. Ce montant est la somme des coûts d’entretien, de carburant, d’amortissement, d’assurance et de toutes les dépenses fiscales.
Par exemple :
- Une citadine essence (plus compacte et moins gourmande) peut afficher un coût kilométrique d'environ 0,35 €/km.
- À l'inverse, un SUV diesel haut de gamme (plus lourd, plus puissant, avec des coûts d'entretien potentiellement plus élevés) pourra atteindre les 0,60 €/km.
Ce calcul du coût réel d'un véhicule au kilomètre est exhaustif. Il intègre non seulement les dépenses directes comme le carburant, mais aussi l'assurance, l'entretien régulier, l'amortissement du véhicule sur sa durée de vie, la TVS (Taxe sur les Véhicules de Société) et les diverses charges sociales associées à l'avantage en nature pour le salarié. Comprendre ces éléments permet une gestion financière plus précise et des décisions plus éclairées concernant votre parc automobile.
Cas pratique
En comparant 3 véhicules (entrée de gamme, moyen de gamme, haut de gamme), on se rend compte que le le poids budgétaire annuel d’une voiture de société revient à environ 50%, 60% voire un peu plus de son prix d’achat.
Coût réel = coûts directs + coûts indirects
- Une voiture d’entrée de gamme affichant un prix de vente TTC avoisinant les 18 000 € revient par an à un peu plus de 9 000 €.
- Un véhicule moyen de gamme vendu à 30 000 € TTC représente un coût annuel d’environ 18 000 €.
- Une voiture haut de gamme vendue à un peu plus de 60 000 € représente un budget annuel de plus de 30 000 €.
Modèle de Véhicule | Coût par km | Coûts Directs | Coûts Indirects |
Citadine essence | 0,35 € | Carburant, assurance | TVS modérée |
SUV diesel | 0,60 € | Carburant, entretien élevé | TVS pénalisante |
Berline électrique | 0,32 € | Électricité, assurance réduite | TVS = 0 € |
FAQ sur les véhicules de société et leurs coûts
Quel est le coût total d’un véhicule de société en 2025 ?
Il inclut l'achat ou location, le carburant, l'assurance, l'entretien, la TVS, l'IS et les charges sociales éventuelles.
Quels sont les avantages des véhicules de société ?
Ils offrent une image professionnelle, des avantages fiscaux potentiels et une gestion simplifiée pour les déplacements.
Quel est le montant mensuel d’une voiture de société ?
Selon le modèle, de 250 € à 900 €/mois incluant location, entretien et charge fiscale.
Comment évolue le coût des véhicules de société en 2025 ?
Les prix augmentent pour les modèles thermiques à forte émission, tandis que les modèles hybrides et électriques bénéficient d’aides.
Quel est le coût d'une voiture de fonction pour l'employeur ?
Le coût d’une voiture de fonction inclut l’usage privé, les charges patronales, l’entretien et la fiscalité propre à l'entreprise.
Comment calculer le coût d’un véhicule au km ?
Additionnez le coût annuel du véhicule (entretien + carburant + fisc) et divisez par le nombre de km parcourus.